Articles

Affichage des articles du septembre, 2017
ÉPISODE 3  Le commissaire Vétoldi   entre en scène Dominique Vétoldi ne s’était pas encore rendu à l’Assemblée, mais la veille, il avait reçu de la part de François-Xavier Falcone, le président de l’Assemblée, un long appel téléphonique puis une note précisant le déroulement de l’événement tragique qui venait de toucher la vénérable institution. Ce matin, il avait sous les yeux, le rapport du médecin légiste qui avait examiné le corps dans le cadre d’une procédure d’urgence et avec la plus grande discrétion. Il se souvenait de chaque mot prononcé par FXF : Rien ne doit filtrer et c’est la raison pour laquelle j’ai pensé à vous. Bien sûr, parallèlement à la vôtre, une enquête officielle se déroulera mais elle sera diligentée par le corps de gendarmes présent dans l’Assemblée car nous ne pouvons nous permettre que le public apprenne qu’un crime a été commis sur un représentant de la Démocratie. Les medias ont par conséquent annoncé que Hugues d’Arborville était décédé d’une
  2 Réunion post-mortem Le soir même du décès d’Hugues d’Arborville, le président de l’Assemblée, François-Xavier Falcone, avait réuni le staff chargé des problèmes de sécurité à l’Assemblée. Autour de son bureau, se tenaient le commandant Grassiard, les trois questeurs, Timothée Lunère, député Les Républicains constructifs, Laure Rossignol et Florent Brevet, députés Les Républicains En Marche . Si tous étaient au courant qu’Hugues d’Aborville avait été victime d’un malaise en salle des séances, après la séance consacrée aux questions d’actualité et avant la reprise de la discussion sur la loi sécurité et terrorisme, ils ignoraient encore que le député était décédé, aussi FXF jugea-t-il opportun de les mettre au parfum: – Bien, je tiens tout d’abord à vous remercier d’être ici, nous avons à régler notre communication avec les medias quant à ce qui est arrivé à d’Arborville. Laure Rossignol intervint : – Monsieur le président, avez-vous reçu des nouvelles rassurantes ? Hugue
Découvrez le début d'un nouveau roman, lisez, commentez... Jeudi 14 septembre 2017,   MEURTRE  A  L’ASSEMBLÉE – Monsieur le député ! Monsieur le député ! Réveillez-vous, la séance est terminée. Depuis quelques secondes, Jean s’époumonait auprès d’Hugues d’Arborville. Il le secoua avec vigueur, ce n’était pas la première fois qu’il s’endormait en séance et Jean l’avait plusieurs fois sorti des bras de Morphée. Il eut envie de lui envoyer une belle paire de claques mais il se ravisa, en songeant aux conséquences qu’aurait son geste. Il se glissa derrière le banc, saisit l’élu de la Nation sous les aisselles, le redressa, mais le corps flasque et mou retomba sur lourdement sur la table. Jean, huissier en salle des Séances blêmit. Très inquiet, il interpella un de ses collègues, qui se trouvait en bas des gradins, prés d’une porte de sortie. – Eh Claude ! Viens voir ! Je n’arrive pas à le réveiller ! Claude monta quatre à quatre : – C’est bizarre, habituellement,